Le décès d’un membre de la famille est une épreuve éprouvante par laquelle vous devez passer. Même si la situation est assez douloureuse, il est important de prendre les mesures qui s’imposent afin d’organiser convenablement les obsèques du défunt. Si vous souhaitez obtenir quelques conseils pour le réussir, la lecture de cet article vous sera bénéfique.
L’obtention des pièces justificatives de décès
Lorsqu’un membre de votre famille décède, le premier réflexe à avoir est d’obtenir le certificat médical de décès. Que ce soit par accident ou de manière naturelle, c’est une pièce que vous devez impérativement acquérir. Elle servira principalement à faire une déclaration de décès auprès de la mairie. Pensez aussi à déclarer la disparition de votre proche dans les 24 h. Vous pouvez vous en charger ou laisser le soin à l’hôpital ou à la maison de retraite de le faire.
L’hébergement du corps
Si votre proche est décédé dans un centre hospitalier, vous pouvez héberger son corps dans une chambre mortuaire pour une durée maximale de trois jours. Par ailleurs, s’il a rendu l’âme à son domicile, vous pouvez l’y laisser ou opter pour la chambre mortuaire. Dans le dernier cas de figure, il faudra payer des frais de transport et d’hébergement.
Les démarches auprès des pompes funèbres
Avant son décès, il se peut que le défunt ait laissé des indications concernant ses obsèques. Si c’est le cas, vous devez impérativement prendre en compte ses dernières volontés. Autrement, vous pouvez sélectionner la manière dont vous souhaitez réaliser ses funérailles. Toutefois, avant de choisir les pompes funèbres, vous devez vous rendre sur internet et faire une comparaison des offres. Généralement, les devis se font gratuitement.
Veillez cependant à vous informer sur les prestations proposées, leur niveau d’importance et les tarifs détaillés. Par ailleurs, il existe certaines procédures qui doivent être réalisées par l’entreprise de pompes funèbres que vous avez sélectionnée. Il s’agit entre autres de tâches telles que : la mise en bière, le transport sur le lieu d’inhumation, la fermeture du cercueil, etc.
L’inhumation et la crémation : quelle procédure faut-il suivre ?
En fonction des dernières volontés du défunt ou les vôtres, il existe deux manières de réaliser les obsèques. Sachez cependant que la procédure diffère selon la solution pour laquelle vous avez opté.
L’inhumation
Pour l’inhumation du membre de votre famille, il existe de nombreuses possibilités que vous pouvez exploiter. Premièrement, vous pouvez choisir la commune dans laquelle il est décédé. La région dans laquelle il vivait est également une éventualité. Si les deux premières options ne sont pas à votre goût, vous pouvez l’inhumer au lieu où vous disposez d’une sépulture familiale.
Après avoir sélectionné l’une de ses solutions, vous pouvez obtenir le permis d’inhumer auprès du maire de la ville. Par la suite, la mise en terre devra se faire entre le 1 er et le 6ème jour après le décès. Si le défunt a rendu l’âme à l’étranger, vous disposez de 6 jours après l’entrée du corps dans son pays pour l’inhumer.
La crémation
Bien que l’inhumation soit l’option la plus courante pour des obsèques, certaines personnes choisissent d’être incinérées. Dans ce cas, il vous faudra obtenir l’autorisation du maire de votre commune ou de celle dans laquelle votre proche est décédé. Lorsque vous remplissez ce critère, vous pouvez désormais déposer l’urne dans un cimetière.
Selon votre préférence, vous pouvez disperser les cendres dans un jardin souvenir. Il est également possible de le faire en mer, dans une propriété privée ou en pleine nature.
Le financement des obsèques
De leur vivant, certaines personnes souscrivent à une assurance décès. Par conséquent, ils ont prévu le financement nécessaire pour leurs obsèques. Si ce n’est pas le cas, vous devez en prendre la charge si vous en avez la capacité.
