Pour finaliser les obsèques du défunt, il faut nécessairement louer un corbillard et conduire le corps dans sa dernière demeure. Pendant ce processus, le corbillard devra suivre un trajet bien défini par les proches du défunt. Mais, pour se conformer aux règles, ce convoi funéraire doit respecter des standards préétablis par la loi. Quelles sont ces règles en question ? Réponses dans cet article.
Convoi funéraire : impératifs à respecter lors du transport avant la mise en bière
Le transport du corps du défunt est une opération qui est soumise à de nombreuses réglementations. Aux primes abords, le premier transport du défunt est celui qui s’effectue avant la mise en bière. Pour ce premier transport, le convoi funéraire doit nécessairement se déplacer après l’émission de la déclaration de transport auprès la mairie du lieu de dépôt. Ce n’est qu’avec ce document que le convoi est libre de déplacer le corps. Pendant le transport avant la mise en bière, le convoi funéraire n’est autorisé qu’à transporter le corps de l’hôpital vers la morgue ou de l’hôpital vers une chambre funéraire.
Hormis ces deux options, le convoi funéraire peut aussi déplacer le corps du domicile vers une chambre funéraire et de la maison de retraite vers une chambre funéraire. En dehors de ces possibilités, le corbillard ne peut plus faire d’autres déplacements qui soient légaux lors d’un transport avant la mise en bière. Outre cette règle, la loi exige que le convoi funéraire fasse le transport avant la mise en bière dans un délai maximal de 48 heures. Par ailleurs, il est aussi recommandé que le véhicule dispose obligatoirement le corps dans une housse mortuaire.
Convoi funéraire : règles à suivre lors du transport après la mise en bière
Une fois que le corps est exposé aux proches et qu’il est en bière, le convoi funéraire devra refaire un autre transport. Tout comme le premier déplacement, le corbillard ne pourra se déplacer qu’après l’envoi de la déclaration de transport du corps auprès de la mairie du lieu de fermeture du cercueil. Mais, à cette étape, la déclaration doit clairement préciser la date, l’heure, le lieu de départ et d’arrivée du convoi funéraire. Ainsi, la mairie aura une idée précise sur les mouvements du convoi. Lors de ce transport, la loi n’autorise pas que le convoi soit conduit par un particulier.
Il exige plutôt que le véhicule soit pris en main par les pompes funèbres. De même, pendant ce trajet, il est aussi conseillé que le convoi funèbre soit escorté par le véhicule des proches. Avec la déclaration de transport émise, le convoi peut être accompagné sans pour autant être arrêté par les forces de l’ordre. Le véhicule mortuaire doit alors évoluer ainsi jusqu’à parvenir au cimetière. Une fois sur les lieux, il sera de nouveau sujet à quelques réglementations classiques.
Convoi funéraire : injonctions à respecter à l’arrivée du cimetière
Une fois arrivée au cimetière, le convoi funéraire a pour obligation d’attendre l’ensemble de la famille et les autres invités avant d’entrer dans l’enceinte de la maison. À cette étape, le maître de cérémonie doit veiller à ce que tous les membres soient présents et ordonner au convoi d’entrer dans la maison au cas l’heure prévue aurait sonné. Cette initiative du maître de cérémonie permet au convoi de rester dans les temps et de ne pas être bloqué par d’autres véhicules mortuaires. Dès qu’il entre dans la maison du cimetière, le convoi doit rouler à petite vitesse.
De préférence, il doit régler sa vitesse au rythme des invités et membres du proche. Pour plus de facilité, un porteur peut précéder le convoi funéraire afin de le guider. Passé cette étape, il faudrait aussi qu’avec la complicité du porteur, le conducteur du convoi ait prévu en amont l’emplacement où il allait garé dans le cimetière. Une fois que l’emplacement est défini, les invités ne doivent pas s’agglutiner autour du convoi. Cette règle donne la possibilité au véhicule de faire correctement ses manœuvres afin de faciliter la sortie du corps.
