La crémation, une technique funéraire qui consiste à brûler le corps d’un mort, intéresse de plus en plus de personnes. En France, 40 % des familles optent pour la crémation. Le procédé consiste à incinérer le corps dans un four crématoire à plus de 900° C pendant une durée de 30 minutes à une heure. Les os, qui ne brûlent pas, sont broyés, puis dispersés ou conservés dans un vase funéraire.
Les avantages de la crémation
La crémation est certainement la moins coûteuse de toutes les techniques funéraires. En moyenne, elle coûte 3 800 euros, contre 4 300 euros pour une inhumation.
Cette technique funéraire ne demande pas beaucoup de temps comme la préparation du corps, le transport, le choix du cercueil et des fleurs. Vous n’avez pas à vous soucier de la sépulture et des articles nécessaires.
La crémation contribue à la réduction de l’empreinte carbone. Elle génère moins de pollution que les autres techniques funéraires.
Si on opte pour la conservation des cendres (sans les disperser), elles ne prennent pas beaucoup de place, pouvant être enterrées, conservées chez soi ou dans un columbarium.
Conservation des cendres
Après la crémation, il reste à récupérer 2 à 3 kilogrammes de cendres. La conservation se fait dans un vase funéraire qui peut être fabriqué à partir de plusieurs matériaux :
‒ la céramique et la porcelaine,
‒ la pierre (marbre, albâtre, granit…)
‒ la matière composite (silicone) avec des motifs différents, dont l’imitation granit ; la résine,
‒ les métaux (le bronze, l’aluminium, le laiton, l’étain, l’acier, le cuivre),
‒ le bois,
‒ le carton,
‒ les matières biologiques (mélange de pigments naturels, de sable et de gélatine alimentaire)…
Critères pour choisir un vase funéraire
Le premier critère pour choisir le vase funéraire est l’esthétique. Dans la plupart des cas, les vases funéraires sont exposés, donc il est préférable qu’il s’intègre bien dans le décor du monument funéraire ou du columbarium.
Un vase funéraire se doit également d’être solide et résistant à l’épreuve du temps s’il est à exposer dans un columbarium ou dans une cavurne, par exemple.
Au cas où il serait destiné à être enterré ou jeté en mer, on doit choisir un vase funéraire biodégradable. Il en est de même pour les vases dans lequel des personnes font pousser une plante, comme étant un symbole de la réincarnation.
Pour des cendres qu’on veut disperser dans la nature ou enterrer, il convient de choisir les modèles simples et biodégradables.
Pour les urnes à enterrer, il vaut mieux choisir celles qui sont en métal, en pierre ou en porcelaine.
Pour ceux qui préfèrent conserver les cendres à la maison, l’urne le plus adaptée est celle qui est en bois. Elle s’intègre bien dans l’ensemble du décor.
Le choix peut également être une question de goût des proches, mais il arrive que c’est le défunt lui-même qui choisit le vase qu’il préfère. On lui doit le respect, ne serait-ce que pour respecter sa volonté.
Choisir un vase funéraire en fonction du tarif
L’urne la moins chère est celle qui est faite en carton. Elle coûte à partir de 45 euros. Le prix des urnes métalliques se situe entre 55 et 85 euros.
L’urne en bois s’achète à partir de 100 euros, celle en granit, la plus résistante à l’épreuve du temps est certainement la plus chère, coûte dans les 135 euros.
Aussi curieux que cela puisse paraître, l’urne biodégradable est parmi les plus coûteuses. En effet, elles sont proposées à partir de 120 euros.
À noter qu’il n’y a pas de norme spécifique concernant les urnes. Les seules recommandations sont que le volume doit être compris entre 2,5 à 3,5 litres et que le nom du défunt et celui du crématorium doivent être inscrits dessus, conformément à l’article L2223-18-1 du Code Général des Collectivités Territoriales.
Pour la conservation des cendres de votre proche dans une sépulture digne, n’hésitez pas à demander le service des pompes funèbres Angeda qui proposent des services et des articles variés et de qualité.
