Les rites funéraires aux Antilles

Le déroulement des funérailles aux Antilles est différent de ce qui se pratique dans les autres pays. Pour les Antillais, c’est un moment de grand rassemblement qui dure environ 3 jours. Même si de nombreuses traditions sont de plus en plus délaissées, certaines perdurent encore jusqu’à maintenant. Dans cet article, vous allez découvrir le déroulement des anciens rites funéraires aux Antilles.

La préparation du défunt

La perte d’un proche dans un village est un grand évènement tragique et très triste. La famille, les amis et les voisins se réunissent pour les funérailles. D’ailleurs, la mort est annoncée à l’aide d’une coque de lambis dans le quartier, et ceux qui se trouvent plus éloignés sont avertis par le crieur des mornes. Pour la toilette mortuaire, le corps est installé sur des draps propres et lavé avec de l’eau et des feuillages. Une fois cette étape terminée, le défunt est habillé avec de beaux habits tout neufs.

Par ailleurs, pendant la préparation des obsèques, les hommes s’entraident pour installer les chaises et les bancs pour la cérémonie et les femmes, elles, s’occupent du nettoyage de la demeure du défunt. C’est après l’enterrement que les ordures seront jetées. A part cela, il est coutume de préparer à l’avance pour la veillée funèbre la nourriture, les alcools et les bougies.

La veillée funèbre

Il s’agit d’un moment convivial où le défunt est célébré une fois que la nuit soit tombée. C’est le moment de lui rendre hommage en buvant et en dansant. D’ailleurs, c’est pendant ce moment que les conteurs racontent des légendes et la vie du défunt. L’objectif principal est de rendre mémoire aux ancêtres et de faire perdurer toutes les traditions.

Le plus important à savoir c’est que le défunt est exposé à tous dans la maison. Pendant que la fête a lieu à l’extérieur, les femmes et les enfants, , prient à l’intérieur pour le défunt. Les enfants lisent parfois des prières à la place des adultes à cause de l’illettrisme de ceux-ci.

L’enterrement

C’est le lendemain que l’enterrement a lieu. Une personne doit traverser le village pour informer les villageois de l’heure de l’enterrement. Le cercueil est alors transporté au cimetière par 4 ou 5 porteurs et quelques hommes en cheval ouvrent le cortège. Comme les habitants des Antilles étaient et restent aujourd’hui très chrétiens, le passage à l’église est indispensable.

Pour information, lorsque le défunt est riche, il a droit aux croix et aux bannières. D’ailleurs, les cloches sonnent sans cesse durant son passage à l’église. Tandis que les plus pauvres, eux, n’ont droit qu’à une simple prière et bénédiction sur le parvis.

Le deuil

Pendant les 9 jours suivant le décès, les gens ne cessent pas de prier pour le défunt. Des bougies sont toujours allumées devant la porte d’entrée de la maison. Et le  40è jour après l’enterrement, le curé du village récite encore une messe pour le repos de son âme. Une période de deuil, plus ou moins longue, doit donc être respectée, en fonction de la relation entretenue avec le défunt. Par exemple, pour la perte d’une mère, c’est 3 ans de deuil dont 2 ans ferme en portant des vêtements noirs à manches longues, sans porter de bijou. Pour le décès d’un conjoint et d’un membre de la famille, ce sera un an de deuil.

En guise de conclusion, les rites funéraires Antillais sont des moments qui se partagent en famille et entre amis. De nos jours, ils sont de moins en moins pratiqués, mais certaines familles les font encore pour les faire perdurer. Si vous souhaitez confier l’organisation des funérailles de l’un de vos proches, n’hésitez pas à faire appel aux POMPES FUNEBRES PEGOMANSOISES.

Post Comment