Comment se présente une mini tombe ?

Comment se présente une mini tombe ?

Bien qu’elle soit inévitable et imprévisible, la mort reste une épreuve redoutée et qui hante depuis des lustres la conscience de l’homme. Ainsi, à défaut de l’appréhender, différentes pratiques ont été effectuées afin d’atténuer les conséquences de la perte irréversible d’un être cher et de laisser dans la mémoire des vivants un souvenir de son passage. Les différents rites funéraires et les lieux de sépulture en sont de bons exemples. Si l’enterrement est la pratique la plus courante, l’incinération est également une pratique qui connaît un très grand nombre d’adeptes. Si les cendres des défunts étaient autrefois éparpillées dans la nature, certaines familles préfèrent les enterrer comme pour les inhumations classiques dans des mini tombes.

Focus sur la mini tombe

Comme son nom l’indique, la mini tombe est une sépulture de taille réduite. À la différence des tombes classiques qui accueillent des cercueils contenant le corps du défunt, la mini tombe est une structure destinée à accueillir des urnes funéraires ou des linceuls contenant ses cendres. Malgré ses dimensions réduites, la conception de la mini tombe est différente de celle des cavurnes ou des colombariums qui sont des cases construites hors-sol. En effet, la mini tombe est une sépulture en pleine terre semblable aux tombes classiques. Moins encombrante, elle peut être construite dans une concession familiale, une tombe cinéraire ou même au sein d’une propriété familiale.

Les spécificités d’une mini tombe

La mini tombe suit à peu près les mêmes principes qu’une tombe classique en associant les urnes enterrées à une plaque tombale. L’excavation effectuée est d’une profondeur approximative de 50 cm pour un diamètre de 20 cm. Le trou sera ensuite chemisé d’un cylindre en inox ajouré qui permettra d’accueillir les urnes. Le tout sera par la suite recouvert par une plaque tombale horizontale de 25 cm par 30 de dimensions. La mini tombe fait preuve d’une certaine praticité puisqu’elle peut accueillir jusqu’à deux urnes classiques ou encore quatre urnes textiles. C’est également une structure sécurisée.

Les caractéristiques de la plaque tombale

La plaque tombale est la plaque en pierre qui scelle la mini tombe. Elle permet à la fois de sécuriser la sépulture et d’identifier son emplacement. Comme pour les plaques tombales classiques, elle doit indiquer le nom du défunt, sa date de naissance et celle de son décès. Des messages d’affection, des citations ou encore des motifs peuvent également y être gravés. Le type de matériau constituant la plaque tombale peut varier selon le choix de la famille ou du concessionnaire. Elle est souvent très résistante, car elle est fixée solidement à un socle afin d’éviter les déplacements, les éventuels actes de vandalisme ou encore pour pouvoir résister aux intempéries. Mais paradoxalement, elle doit pouvoir être amovible afin de permettre une éventuelle exhumation des urnes contenues dans la mini tombe.

Les conditions d’installation d’une mini tombe

Pour installer une mini tombe, il faut obtenir une autorisation auprès de la mairie. Les conditions relatives aux spécificités de la mini tombe doivent être adaptées aux spécificités de la concession funéraire. Cependant, si la mini tombe ne va accueillir qu’un seul défunt, elle peut être installée sur un emplacement gratuit. L’acquisition d’une concession doit être justifiée à l’aide d’un contrat qui s’étale généralement sur une période de 15 à 30 ans, et qui peut être renouvelé. La famille du défunt est prévenue un an avant l’échéance et des mesures peuvent être prises si ce délai n’est pas respecté. Ainsi, les cendres non déclarées seront conservées durant 12 mois, avant d’être dispersées dans les jardins souvenir sur l’ordre de la mairie.

La conception d’une mini tombe coûte environ 250 euros et la plaque tombale coûte en moyenne entre 100 et 200 euros, selon le matériau et les gravures qui seront effectuées dessus. En parallèle, la concession coûte entre 200 et 300 euros sur 15 ans et 350 à 400 euros sur une période de 30 ans.

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